spipKits : deuxième époque.
Les spipKits, c’est une autre façon de dire le rêve de tous de squelettes sexy et simples à personnaliser, si possible modulaires et d’installation automatique ou semi. Je suis sûr qu’on les a devant le nez, entre Bones, Spipmodules ?, et tout un tas d’idées qui traînent. La question, en tout cas la mienne, c’est de trouver l’occasion et le moyen de synthétiser toutes ces idées en un squelette par défaut clair et pédagogique ce qui pourra faire la base de nouveaux et nombreux projets de par sa souplesse.
Les approches existantes
- ° Bones : pour pallier à une pénurie de templates « graphiques », Izo conçoit un système pour pouvoir adapter les skins de blogs ou CMS en open source, comme par exemple :
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- DotSpip, "compatible avec la grande majorité des thèmes de [DotClear->http://www.dotclear.net/themes/] [en] (en particulier ceux de Maurice Svay ;
- BLIX, habillé d’un thème provenant de [WordPress->http://xavier.borderie.net/wp-fr/] ;
- ou encore Kubrick, et d’autres...
On peut ajouter à ça quelques idées comme d’utiliser des noisettes en INCLURE, puis en aplatissant, un peu comme des calques d’appli graphique, de ne faire finalement qu’une page d’un seul tenant.
Le choix est donc de chercher une convergence avec les boucles de la distribution de spip en les intégrant dans un environnement relativement standardisé par leur source commune. Retenons l’idée de l’habillage inspirant la création, et l’effort pour conserver le moteur des squelettes par défaut.
- Têtue expose sa propre façon de faire : elle « nettoie » les squelettes de la distribution. Nul ne sait encore ce qu’elle désosse, mais sûr que un allègement des charges, quitte à y perdre quelques subtilités de style, rend les choses plus faciles pour s’y retrouver. Elle souligne là la nécessité de pouvoir s’appuyer sur une dist souple, optimisée, dont restent à définir les critères.
Cela renforce l’idée de penser au squelettes par défaut comme une ossature, une sorte de colonne vertébrale autour de laquelle viennent s’attacher membres et chair. Et reste ensuite soit à recréer son habillage sur des « points d’entrée » css plus définis, ou tenter d’y adapter un design partagé (en passant le cas échéant par la case Bones, qui rend cela déjà plus facile).
- Ogilvy, entre les deux, suggère dans les spipKits un système qui en serait l’articulation, en cherchant une façon conventionnelle de s’assurer que toute sorte de modules puissent venir se « brancher » sur un squelette de fond le plus dépouillé possible qui leur délègue tout enrichissement. C’est la coquille, qui donne la structure générale du site, à partir de laquelle sont instanciées les pages type habituelles, les noix. Celles-ci sont ensuite emplies par le biais d’inclure de « zones boucles » au choix, les noisettes, ou encore repeintes en jouant sur les .css, ou bien en en changeant facilement.
- James demande « un système de téléchargement et de classement ainsi que le moyen d’activer ou non une contribution », via une interface graphique et de toute évidence intuitive. Son désir complète donc le tour des problématiques en réfléchissant en amont à comment pouvoir concevoir et exploiter l’opportunité d’un système d’installation également modulaire et automatique. Il soulève la question d’intégrer ces procédures aux squelettes dès le début.
- Enfin mortimer_pa, est en plein laboratoire d’un système pousse-bouton de création à la volée de pages à base de div et de noisettes.
- Ajoutons aussi Sedna, en tant qu’outil préfigurant ceux que l’on peut obtenir : installé en quelques clics, un service complet au avantages duquel viendra s’ajouter une plus grande intégration.
Donc, si on se résume, Izo et Têtue pensent à tirer le meilleur des squelettes actuels puis à simplifier leur habillage, Ogilvy et James privilégient organisation et standardisation des différentes parts, et Mortimer est entre autres en train de tester la validité des principes d’inclusion, dans le cadre de la construction dynamique d’une page. Enfin le sedna introduit une nouvelle façon de penser (page-outil, page-service) qui collerait parfaitement bien avec tout ça.
Convergences
Un gros premier pas a été fait, et aujourd’hui on commence à se poser la question de savoir si c’est jouable. Il ne s’agit pas de donner une réponse immédiate, mais de pouvoir chacun se reporter à une même réflexion, un même exposé global et général des problématiques. Au prochain épisode, plus pratique, il devrait être question de dégrossir la nature de ces conventions.
Pour cela nous pourrions tous nous poser la question de savoir ce que notre travail pourrait partager, css, boucles, templates, données avec d’une part un fond de squelette central (parmi plusieurs au choix), d’autre part avec la possibilité d’y intégrer ces mêmes éléments tous faits. Et de la même façon, à l’occasion, étudions nos exigences, les limites que l’on pose ou rencontre à cette portabilité.
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